mardi 13 décembre 2011

Des polars pour cette fin d'année...

  • un père idéal de Paul Cleave:
Jack Hunter a longtemps été un bon époux et un père idéal. Un homme bien sous tous rapports, hormis cette petite manie secrète et discutable : le meurtre violent de prostituées. Aussi son fils Edward ne s'attendait-il pas à ce que la police vienne un jour frapper à la porte de leur maison si tranquille pour y arrêter le premier serial killer de l'histoire de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Vingt ans plus tard, Edward est à son tour devenu un citoyen modèle. Comptable sans histoire dans un cabinet d'avocats de la ville, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines. Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c'est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu'il se tourne pour prendre conseil. Pourra-t-il faire autrement que de marcher sur ses traces ? L'instinct de tueur est-il vraiment héréditaire ? Autant de questions qu'Edward va devoir affronter durant une folle semaine qui verra sa vie bien rangée basculer dans l'horreur.

  • Incident à twenty-mile de Trevanian

En 1898, au coeur des montagnes du Wyoming, la petite bourgade de Twenty-Mile n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle vient à s'animer lorsque débarque un jeune étranger désireux de plaire à tout le monde, avec pour seul bagage un vieux fusil et un lourd secret. Au même moment, un dangereux détenu s'échappe de la prison territoriale de Laramie en compagnie de deux tueurs dégénérés. Il commence à tracer un sillon de violence à travers l'Etat avant de décider de s'emparer de la petite ville pour y attendre le prochain convoi venu de la mine d'argent. L'isolement de Twenty-Mile, encore renforcé par une terrible tempête, va coûter cher à ses habitants. Avec Incident à Twenty-Mile, resté inédit en français, Trevanian propose une nouvelle lecture du western qui dynamite les conventions du genre. L'auteur de Shibumi et de La Sanction nous offre une oeuvre tout à la fois brillante et nostalgique.

  • Scintillation (Prix Lire & Virgin 2011) de John Burnside

Dans un paysage dominé par une usine chimique abandonnée, au milieu de bois empoisonnés, l'Intraville, aux immeubles hantés de bandes d'enfants sauvages, aux adultes malades ou lâches, est devenue un modèle d'enfer contemporain. Année après année, dans l'indifférence générale, des écoliers disparaissent près de la vieille usine. Ils sont considérés par la police comme des fugueurs. Leonard et ses amis vivent là dans un état de terreur latente et de fascination pour la violence. Pourtant Leonard déclare que, si on veut rester en vie, ce qui est difficile dans l'Intraville, il faut aimer quelque chose. Il est plein d'espoir et de passion, il aime les livres et les filles. Il y a dans ce roman tous les ingrédients d'un thriller mais le lecteur est toujours pris à contrepied par la beauté de l'écriture, par les changements de points de vue et leur ambiguïté, par le raffinement de la réflexion sur la façon de raconter les histoires et les abîmes les plus noirs de la psychologie. On a le souffle coupé, mais on ne sait pas si c'est par le respect et l'admiration ou par la peur. On est terrifié mais aussi touché par la grâce d'un texte littéraire rare. " Un joyau exceptionnel qui va au-delà d'une histoire déconcertante et troublante pour éclairer les possibilités infinies du roman. "Irvine Welsh John BURNSIDE est né le 19 mars 1955 dans le Fife, en Écosse, où il vit actuellement. Il a étudié au collège des Arts et Technologies de Cambridge. Ancien écrivain en résidence à l'université de Dundee, il enseigne aujourd'hui à l'université de Saint Andrews. Poète reconnu, il a reçu en 2000 le prix Whitbread de poésie. Il est l'auteur des romans La Maison muette (Métailié, 2003), Une vie nulle part (Métailié, 2005), Les Empreintes du diable (Métailié, 2008) et Un mensonge sur mon père (Métailié, 2009).

à partir de 6 ans


Résumé

Mireille a un papa-maman qui l’a élevée seul, une belle-mère, Beautiful, et une demi-sœur, Anne-Fr, qui n’a qu’un bras et qu’une jambe…

Mireille a aussi un rêve secret, les lunettes magiques de sa grand-mère et une débrouillardise à toute épreuve. Ce qui lui rend bien service pour secourir son papa-maman, fragile et touchant, dans un Paris peuplé de créatures malfaisantes…

En sons et en images

pages 24-25

pages 40-41

Coup de cœur – Nouveautés livres CD – La Revue des livres pour enfants (n°259)

Coup de cœur – Disques pour enfants – Académie Charles Cros, 2011

en jeunesse


Il ne faut jamais s'aventurer dans la forêt, il y a des ogres, avait pourtant prévenu sa maman, mais Philomène n'en fait qu'à sa tête. Perdue au milieu des sombres bois, elle découvre une étrange maison où elle se retrouve nez à nez avec un ogre. Et la voilà bientôt enchaînée, entourée d'enfants moqueurs. Horreur ! Elle s'aperçoit qu'à son tour, frappée d'une ancienne malédiction, elle a été transformée en ogre. Philomène redeviendra-t-elle une petite fille, pourra-t-elle retrouver sa maman et son village ? Qui sont ces ogres qui peuplent la forêt ?À travers le thème de la peur, ce conte parle de l'autre. Celui qu'on ne connaît pas et qui, souvent, nous effraie.

Une idée , un coup de coeur ...pour tout public

Voilà plus de trente ans que Royal de Luxe voyage avec son grand théâtre à travers le monde et anime les rues des villes. Pour ses vingt ans d'existence, Actes Sud avait publié Royal de Luxe 1993-2001. En dix ans, d'autres spectacles ont été créés, d'autres géants sont nés, d'autres voyages ont été faits. Toujours aussi réjouissants, inattendus, sans cesse renouvelés. Les voici présentés dans ce nouvel ouvrage. Odile Quirot retrace les aventures de ces dix dernières années de Royal de Luxe, une des plus importantes troupes de théâtre de rue en Europe. A côté de la saga des géants qui fait l'objet d'une partie à part, la compagnie poursuit son travail de création théâtrale. Plusieurs spectacles, du théâtre de rue, sont créés et parcourent le monde : à partir de 2001, Petits contes chinois revus et corrigés par les nègres ; à partir de 2003, Soldes ! Deux spectacles pour le prix d'un (Le Malade imaginaire et Hamlet) ; en 2005 au Chili, Roman photo et en 2008 de nouveau au Chili Les Cauchemars de Toni Travolta ; à partir de 2007, La Révolte des mannequins. La saga des géants commence en 1993 lorsque la compagnie décide de construire un Géant de 10,50 mètres, fait de morceaux de bois manipulés par des techniciens, dans un spectacle Le Géant tombé du ciel. Au fil des années, d'autres géants - Le Petit Géant, des girafes géantes, l'éléphant, la Petite Géante, etc. - ont été construits et forment ce qu'on appelle la saga des géants. Depuis 1993 donc, ces personnages hors normes soutenus par une machinerie titanesque déambulent dans les rues et font vivre les villes. Des histoires poétiques sont racontées, à chaque fois ancrées dans les récits fondateurs des villes et pays où ces géants voyagent : à partir de 2005, La visite du Sultan des Indes sur son éléphant ; en 2007 au Chili, La Petite Géante et Le rhinocéros caché ; en 2007, Le geyser de Reykjavik ; en 2009 La géante du Titanic et le scaphandrier ; en 2010, Le Géant de Guadalajara au Mexique. Un abécédaire rappelle les aventures antérieures et l'histoire de la compagnie.

jeudi 8 décembre 2011

des idées pour les cadeaux de fin d'année ...

En BD:

  • Habibi de Craig Thompson (sélection officielle d’Angoulême 2012)

Vendue à un scribe alors qu'elle vient tout juste de quitter l'enfance, puis éduquée par celui-ci, une très jeune femme voit son mari assassiné sous ses yeux par des voleurs. Elle parvient pourtant à leur échapper et trouve refuge sur une improbable épave de bateau échoué en plein désert, en compagnie d'un enfant nommé Habibi. Ensemble, dans des décors souvent nimbés de magie, ils vont grandir et vivre leur vie au sein de cet étrange endroit, en s'efforçant autant que possible de se protéger de la violence et de la dureté du monde, au rythme des contes, histoires, mythes et légendes racontés par la jeune femme. Au fil de ce grand récit tour à tour onirique, érudit et sensuel, dans une capiteuse atmosphère orientale digne des Mille et Une Nuits, Craig Thompson livre un travail graphique d'une impressionnante sophistication, traversé par de multiples réminiscences issues des traditions sacrées chrétiennes et musulmanes. Après Blankets et Un Américain en ballade, le plus en vue des auteurs de la bande dessinée indépendante américaine fait un retour remarqué, avec un ambitieux roman graphique marqué du sceau du merveilleux.

  • Les ignorants d'Etienne Davodeau (sélection officielle d'Angoulême 2012)

Par un beau temps d'hiver, deux individus, bonnets sur la tête, sécateur en main, taillent une vigne. L'un a le geste et la parole assurés. L'autre, plus emprunté, regarde le premier, cherche à comprendre « ce qui relie ce type à sa vigne » et s'étonne de « la singulière fusion entre un individu et un morceau de rocher battu par les vents ». Le premier est vigneron, le second auteur de bandes dessinées. Qu'ont-ils donc en commun ? Pendant un an, Étienne Davodeau va goûter aux joies de la taille, du décavaillonnage, de la tonnellerie ou encore s'interroger sur la biodynamie. Richard Leroy, de son côté, va découvrir des livres de bande dessinée choisis par Étienne, rencontrer des auteurs comme Emmanuel Guibert et Jean-Pierre Gibrat, participer à des salons de bande dessinée, ou encore visiter la maison d'édition Futuropolis. Étienne et Richard échangent leurs savoirs et savoir-faire, mettent en évidence les points que ces pratiques (artistiques et vigneronnes) peuvent avoir en commun. Au bout du compte, l'un et l'autre répondent à ces questions : comment, pourquoi et pour qui faire des livres ou du vin ?.

  • Fables nautiques de Marine Blandin
Construit sur un ancien cimetière animalier, un espace nautique à l'architecture surréaliste devient le théâtre de phénomènes étranges. Une baleine mystérieuse, des disparitions inexpliquées, une clé de casier jetée il y a bien longtemps dans la fosse à plongée réputée pour ne pas avoir de fond... Cette piscine renferme décidément bien des secrets !

  • Portugal de Pedrosa
Quand un retour aux sources imprévu devient renaissance à soi-même. Plus vraiment d'inspiration, plus d'envies et pas de projets, l'auteur de BD Simon Muchat végète doucement dans son boulot d'animateur scolaire, et exaspère Claire, sa compagne, qui le voudrait plus investi. Invité à passer quelques jours au Portugal, dont sa famille est originaire et où il n'était plus allé depuis l'enfance, il va y découvrir une autre façon d'exister et d'être - et peut-être le début d'une nouvelle inspiration ? Cyril Pedrosa nous livre un récit introspectif qui explore les plis et replis existentiels d'un quotidien sans histoire, devenu sans consistance et sans saveur. Le récit, aussi, d'une renaissance à soi, à travers la redécouverte d'un lieu d'enfance, noyé dans les brumes du souvenir.

  • Alter Ego -Camille
Camille, jeune française vivant à Singapour, entretient des relations difficiles avec sa mère, Suzanne Rochant, chercheuse de haut vol en psychologie et neurosciences, trop souvent absente. Mais voici que Suzanne meurt brutalement dans des circonstances tragiques. Peu après, Camille débarque dans une bourgade d'Angola à la recherche d'un homme qui pourrait être son père, qu'elle n'a jamais connu. Elle est porteuse pour lui d'une lettre trouvée dans le testament de sa mère. Mais la vérité qui l'attend n'est pas exactement celle qu'elle pressentait...

et beaucoup d'autres...

en romans adultes :

  • Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan (auteur de No et moi)
Ma famille incarne ce que la joie a de plus bruyant, de plus spectaculaire, l'écho inlassable des morts, et le retentissement du désastre. Aujourd'hui je sais aussi qu'elle illustre, comme tant d'autres familles, le pouvoir de destruction du verbe, et celui du silence.

  • Limonov d'Emmanuel Carrère
Limonov n'est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l'underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d'un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l'immense bordel de l'après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d'un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement. C'est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d'aventures. C'est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. »

  • L'art français de la guerre d'Alexis Jenni
« J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue. » Alexis Jenni. « L'armée en France est un sujet qui fâche. On ne sait pas quoi penser de ces types, et surtout pas quoi en faire. L'armée en France est muette, elle obéit ostensiblement au chef des armées, ce civil élu qui n'y connaît rien, qui s'occupe de tout et la laisse faire ce qu'elle veut. Ces militaires on les préfère à l'écart, entre eux dans leurs bases fermées de la France du Sud, ou alors à parcourir le monde pour surveiller les miettes de l'Empire. On préfère qu'ils soient loin, qu'ils soient invisibles ; qu'ils ne nous concernent pas. On préfère qu'ils laissent aller leur violence ailleurs, dans ces territoires très éloignés peuplés de gens si peu semblables à nous que ce sont à peine des gens. »

  • Clèves de Marie Darrieussecq
Clèves raconte l'éveil à la vie amoureuse et sexuelle d'une petite fille, en province, il y a une trentaine d'années environ... Les trois parties du livre respectivement intitulées « Les avoir » (les règles), « Le faire » (l'amour), « Le refaire » (l'amour, encore, bien sûr : une seule fois ne suffit jamais, surtout en l'occurrence), donnent bien la temporalité et la dramaturgie de ce huitième roman de Marie Darrieussecq. « Les avoir » Nous sommes donc en province, au Sud, pas loin d'un océan où l'on surfe (on aura reconnu le Pays Basque, cher à l'auteur). La petite héroïne, Solange qui n'a pas les yeux dans ses poches, ni l'intelligence en veilleuse, se débat entre une « école obsédée par le sexe » - on n'y pense qu'à ça, on n'y parle que de ça, dans les termes les plus crus - et des parents pour le moins absents (un père volage, hâbleur, rarement là et une mère dépressive : Solange passe la plupart de son temps chez un voisin, un adulte un peu étrange). Surviennent enfin les règles : il n'en a jamais été écrit comme cela. Loin de tout lyrisme féministe mièvre ou exalté, d'une manière à la fois précise et dérangeante parce que brutale, non métaphorique et surtout assez enfantine pour déranger encore plus. « Le faire » Évidemment, le premier épisode passé, cela devient la grande affaire. Il faut choisir le garçon qui procédera, ou se laisser choisir (Solange a-t-elle seulement le choix ?). Stratégie, tactique, séduction. Copines et confidences. Le village devient une vraie Cour, avec ses intrigues, ses renversements d'alliance (d'où le titre). Dans le cas qui nous occupe, et sans entrer dans les détails, ce ne sera pas vraiment une réussite. Il faut donc sans tarder le refaire. « Le refaire » Solange n'a plus dix ans, mais elle n'a pas encore seize ans. Il n'empêche, elle ne pense plus qu'à ça. Comme la précédente, mais davantage encore, cette partie montre les filles en proie aux garçons, la soumission des unes et la brutalité des autres. Alors Solange va trouver à son tour sa victime à elle auprès de qui elle devient une Lolita sans scrupules. Clèves est un texte extrêmement perturbant qui met au service d'un réalisme radical une rare inventivité littéraire. Marie Darrieussecq y décrit un monde d'enfants en mutation, loin des adultes qui ne voient rien et qui, quand ils voient, ne comprennent rien. C'est violent, beau, drôle et cruel.

Une large sélection de littérature française et étrangère est proposée sur nos étagères.

mercredi 7 décembre 2011

actus ....

Voici les animations prévues pour les 10 jours à venir:

ce matin et mercredi 14 décembre à 11h15 : atelier d'anglais pour les petits avec Viola

le samedi 10 à10h30 : Mauve animera l'atelier langue des signes (les jours de la semaine et une histoire de Noël...)

le mercredi 14 décembre dès 14h: Katell et Sandrine animeront un atelier bricolage de Noël. Merci de réserver , nous demanderons une participation de 1€ .

Enfin vendredi 16 décembre : nous proposerons un goûter , des jeux à partir de 16h30. Le Bouq*Café fermera vers 20 h. Nous espérons vous voir nombreux .


Coté librairie: nous vous proposons une sélection jeunesse spéciale pour Noël ( contes, bricolages, cuisine...) , une sélection de livres pop-up, des livres-cd , l'actualité littéraire et une grande partie de la sélection officielle d'Angoulême 2012 en bandes - dessinées vous attendent au Bouq*café.